Une ville où il fait bon vivre, qui répond aux impératifs du développement durable et n’exclut aucun territoire : c’est le défi auquel aspire la métropole lilloise. Nathan Starkman, directeur de l’Agence de développement et d’urbanisme de Lille métropole revient sur le concept de « ville intense ».
Qu’est-ce qu’une « ville intense » ?
Ce terme renvoie à une conception de la ville qui essaie de répondre au mieux aux défis du développement durable et de l’énergie. C’est une ville des courtes distances, où le réseau des transports en commun est dense et les modes de transport doux tels que la marche ou le vélo sont développés. C’est aussi une ville qui optimise tous ses territoires et vise à une utilisation idéale de l’espace.
Cela concerne-t-il uniquement les centres villes de grandes villes dynamiques ?
Lorsque l’on parle de « ville intense », on peut avoir tendance à penser à de nouveaux quartiers. Mais l’existant lui aussi est primordial. Les chantiers à venir sont omniprésents, des centres villes aux friches industrielles ou aux petits villages. La ville intense est applicable partout, à des degrés divers.
Comment se manifeste à Lille, cette « ville intense » ?
Lille a été une des premières villes à miser sur ce concept d’urbanisme. Le centre Euralille est un très bon exemple de déclinaison de la ville intense. Les enjeux à venir concernent par exemple l’amélioration de la qualité énergétique des bâtiments anciens ou encore le développement du réseau des transports en commun.
Hélène David